Hier, alors que je donnais une formation, une participante m’a dit de début de phrase que j’ai entendue des centaines de fois : « Oui mais… »
Je lui ai simplement répondu : « Dans la vie, on a soit des excuses, soit des résultats. »
Un silence s’est installé. Et
l'on m'a demandé de répéter la phrase...pour la noter!
On aime croire que nos journées sont pleines, que le timing n’est jamais bon, que les circonstances nous tiennent un peu en otage. On se raconte que la charge du moment est particulière, que demain sera plus simple, que « ce n’est pas le bon moment ».
Ce sont des histoires rassurantes. Elles endorment le malaise qui accompagne l’inconfort du changement. Elles sont logiques sur le moment, crédibles même, mais elles coûtent cher sur le long terme.
Une excuse n’est jamais qu’une stratégie douce pour rester dans ce que l’on connaît. Ce n’est pas un défaut, c’est un réflexe humain. Notre cerveau aime la stabilité, même si cette stabilité ne nous convient plus.
Le problème n’est pas l’excuse. Le problème, c’est ce que l’excuse nous vole.
Elle nous prend une avancée. Une prise de conscience. Une rencontre. Une version plus solide de soi.
On ne mesure pas les excuses à leur apparence mais à leurs conséquences. Elles sont discrètes, elles ne font pas de bruit. Elles ne cassent rien. Elles empêchent simplement quelque chose de naître.
À l’inverse, les résultats ne tombent pas du ciel. Ils naissent parce qu’un jour, quelqu’un décide de poser un acte, même modeste. Une inscription. Une conversation. Un pas en avant.
Le résultat, c’est rarement spectaculaire. C’est souvent une somme de petits engagements qu’on tient, jour après jour, jusqu’à ce que la vie finisse par bouger.
Une personne qui avance n’a pas moins de raisons de renoncer que les autres. Elle a juste fait un choix différent : ne pas laisser l’excuse prendre le volant.
Question simple : Dans votre vie actuelle, où l’excuse prend-elle encore trop de place ? Et si vous retiriez ne serait-ce qu’une seule excuse cette semaine, où pourriez-vous arriver ?
Dernier point, sans détour.
Ce samedi, j’anime une journée dédiée à la confiance en soi. Une journée concrète, vécue, appliquée. Beaucoup me disent que ça pourrait changer leur façon d’agir, de décider, de s’affirmer.
Alors je vous pose la question, avec un sourire :
Quelle est votre excuse pour ne pas venir ? Aqua-poney ? Une chaussette à trier ? Le fameux « je verrai l’an prochain » ?
Si vous sentez que cette journée peut vous apporter, inscrivez-vous. Sinon, notez simplement votre excuse et observez ce qu’elle protège encore.
À samedi, peut-être.